Des nouvelles de l’Eriostémon

En mai 2019 (ça date!), je vous racontais, dans cet article , les aventures ou plutôt les déboires d’un petit arbuste que j’ai au jardin : l’Eriostémon myoporoides.

A l’achat, pour moi il s’agissait d’une variété de choisya même si j’avais un petit doute à cause des rameaux verruqueux et des feuilles épaisses.

Il s’est écoulé 3 ans entre les 2 clichés, le petit buisson culmine à présent à presque 50 cm! Donné pour atteindre 1m80, on peut dire que sa croissante est lente et il va lui falloir du temps.

En vérité, s’il était en pot c’était uniquement pour la photo, pour la présentation. Déçue de mon acquisition et ne sachant pas à qui j’avais affaire, j’avais récupéré son contenant pour une autre plante 😎 . Je me souviens que je l’avais jeté froidement dans un coin sans aucun arrosage et ceci durant un été et un hiver, les racines à l’air, tout nu!

Imperturbable et pas rancunier, au printemps suivant, il avait brandi fièrement quelques petites fleurs délicates. Je lui avais alors laissé sa chance en lui disant, émue, « toi, j’ t’aime bien! ».

Nathalie l’avait identifié puis donné des conseils de plantation et d’entretien. Il a rejoint la terre (argilo-calcaire) et depuis fleurit très tôt au printemps, parfois en février, par tous les temps.

Pourtant, il est réputé sensible au gel (-6°). C’est peut-être la raison pour laquelle il n’est pas courant à la vente, du moins dans ma région (Centre-Val-de-Loire).

Sa floraison légère, faite d’une multitude de fleurettes simples, blanches lavées de rose, est de longue durée. Son parfum rappelle un peu celui de la fleur d’oranger.

Le feuillage vert sombre, persistant, est également aromatique quand on le frôle.

J’aime sa silhouette légère, son port naturel, un peu étalé, une taille superficielle lui ferait sans doute le plus grand bien, à voir… Néanmoins, sa base est un peu dégarnie, il aurait besoin d’une compagne facile à vivre pour masquer ses rameaux dénudés.

Pour conclure, les nouvelles de cet Eriostémon sont plutôt bonnes, il continue tranquillement son petit bonhomme de chemin, toujours aussi vaillant. Je suis bien contente de l’avoir gardé.

Je vous souhaite une excellente semaine…un petit proverbe chinois de circonstance :

Avec le temps et la patience, la feuille du mûrier devient satin.

4 réflexions sur “Des nouvelles de l’Eriostémon

  1. Coucou Fatima,
    justement, je pensais à ton ériostemon après avoir lu ton article sur Mayleen! Je me disais qu’il n’avait pas survécu à de si froides températures! Alors quel plaisir de constater que, tout au contraire, il se porte plutôt bien! et qu’en plus tu en es ravie 😀 Tu lui as trouvé une bonne place, il est superbe! Même dans mon coin, il ne résiste pas toujours, une de mes amies l’avait aussi planté et il n’a pas survécu à un coup de gel! on peut dire qu’après des débuts difficiles, vous êtes arrivés à une belle harmonie 🙂 Bien vu le proverbe chinois!

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    • C’est le monde à l’envers, mes méditerranéennes (romarins, lavandes, lauriers roses) plantées en pleine terre se portent plutôt bien tandis que Mayleen la montagnarde fait sa chochotte!
      Pour le moment tout va bien pour l’Eriostémon, je croise les doigts pour qu’il en soit toujours ainsi avec ce climat de plus en plus imprévisible.
      Quand il ne résiste pas chez toi est-ce qu’il repart de la base après le gel?
      A bientôt.

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